Risque de restriction des paris sur les matches de foot sans enjeu
Faisant suite aux soupçons de paris truqués sur le match de hand entre Cesson-Sévigné et Montpellier en mai dernier, l’ARJEL vient de restreindre, ce 29 Novembre 2012, l’offre sur les matches à enjeux sportifs insuffisants.
Pour l’instant seul le Championnat de France de rugby à XV (Top 14 Orange) et la Pro D2 sont concernés, mais le Football, Basket-ball et Volley-ball et bien évidement le Handball pourraient être également impactés à terme.
Il fallait s’y attendre, le tohu-bohu médiatique qui a plongé le handball français dans la panade (Nikola Karabatic en tête) vient de produire ses premiers effets collatéraux.
Sur la demande de la Ministre des Sports, le président de l’ARJEL avait lancé des consultations auprès des ligues professionnelles des principaux sports pour lesquels un risque de collusion entre les parieurs et les sportifs existe, c’est à dire : Football, Rugby, Basket-ball, Volley-ball et bien évidement Handball, le sport par lequel le scandale est arrivé.
Le Président de la FFR (Pierre Camou) et celui de la LNR (Paul Goze) ont été les premiers à proposer à l’ARJEL une disposition qui risque de faire jurisprudence dans les autres sports.
En effet, en date du 29 Novembre 2012, le collège de l’ARJEL , via une décision qui porte le n° 2012-100, vient d’amender dans le monde du Rugby « la liste des catégories de compétitions et types de résultats de ces compétitions pouvant servir de supports de paris ».
Désormais, les opérateurs de paris sportifs ne pourront plus offrir aux internautes des paris sur le Top 14 et la Pro-D2 sur des matches dans lesquels une des 2 équipes
« ne peut plus évoluer »
ou
« peut encore évoluer sans toutefois lui permettre d’atteindre la position de relégué ou
de qualifié pour la phase finale. »
Inutile de vous dire que cette disposition est loin de faire l’unanimité parmi les opérateurs. Le PMU et Bwin.Party se sont déjà fait l’écho d’un risque réel que les paris interdits en France se retrouvent sur l’offre internationale, augmentant ainsi la tentation des internautes de basculer sur les sites en ‘.com’.
De plus, si les mises sur le Rugby ne représentent que quelques % des montants engagés en France, il n’en va pas de même des mises sur le Football.
La reconduction d’une telle disposition dans le monde du foot pourrait avoir des conséquences dramatique sur la santé financière des opérateurs déjà fragilisés par une baisse du volume des paris depuis l’ouverture du marché régulé en mai 2010.
Restriction ou pas, continuez à parier sur vos équipes de foot favorites (PSG, OM, OL, Girondins, ASSE…) en espérant une prohibition à venir la plus restreinte possible.
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