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Bleus : Qui doit partir ?
Alors que le flou persiste sur l’identité du futur sélectionneur (prolongation du contrat de Laurent Blanc ou l’arrivée possible de Didier Deschamps en remplacement) les langues se délient pour savoir qui ne doit plus porter le maillot de l’équipe de France. Suite à son altercation verbale avec un journaliste de l’AFP mais aussi pour son attitude globale pendant toute la compétition, Samir Nasri pourrait écoper d’une lourde sanction. On parle dès lors de deux ans de suspension. Même si ce dernier mérite une sanction, infliger deux ans de suspension pour motif de caractère injurieux s’avère largement exagéré. Surtout qu’à titre de comparaison, d’autres joueurs pour des faits beaucoup plus graves (injures racistes, agressions, gestes obsènes) ont connu des sorts plus cléments. Reste que les prestations de l’ex-minot de Marseille, sont loin d’être convaincantes. Si l’on peut le remercier pour son but contre l’Angleterre, les prestations du mancunien n’inspirent pas confiance. Ses autres prestations n’ont pas été grandement décisives, où l’on pouvait lui reprocher de ne pas assez porter le ballon à Karim Benzema mais aussi en point d’orgue, une entrée face à l’Espagne à 30 minutes de la fin, qui s’est ponctuée par des ballons perdus, une mauvaise vision de jeu mais surtout une attitude nonchalante. On est donc en droit de se demander si l’on doit continuer de faire confiance à quelqu’un qui se permet de marcher quelques minutes après son entrée en jeu.
Florent Malouda en prend également pour son grade. Lors de ses dernières déclarations, le joueur de Chelsea déclarait qu’il fallait une attitude plus conquérante. Résultat, il est le principal fautif sur le but de Xabi Alonso pour l’ouverture du score pour l’Espagne, se permettant de revenir en défense en marchant, laissant la place libre au milieu madrilène esseulé dans la surface alors qu’ils étaient au préalable côte à côte. A 32 ans, le guyanais devrait donc laisser sa place à la prochaine génération, d’autant plus que celui-ci laissait sous-entendre qu’il ne se reconnaissait plus dans cette équipe de France.
Une défense en charpie
Malgré le fait d’avoir passé les poules et d’avoir atteint l’objectif des quarts de finale, le gros point sombre que l’on soulignait à chaque match était la piteuse défense de l’équipe de France. La paire Mexes–Rami n’était franchement pas à la hauteur et ce, depuis les premiers matches amicaux. On retrouvait une défense apathique, où soit Adil Rami se faisait balader de tous les côtés, soit Philippe Mexes commettait des erreurs lourdes de sanction ou était mal placé. Laurent Koscielny lui semblait un peu plus serein, et aurait mérité de prendre la place d’Adil Rami où le défenseur évoluant à Valence était clairement à côté de la plaque pendant toute la compétition.
Marchant sur l’eau avec le Real Madrid, Karim Benzema est clairement passé à côté de son sujet pendant l’Euro. L’attaquant n’a pas marqué le moindre but en quatre matches de compétition, pendant que tous les autres grands attaquants se sont distingués (Rooney, Ibrahimovic, Mario Gomez, Mario Balotelli, Fernando Torres) L’ex lyonnais bénéficie toujours pour l’instant d’une côte favorable, mais devra hausser son niveau de jeu au niveau international, surtout que le néo-gunner Olivier Giroud postule lui aussi pour une place de titulaire. D’ailleurs, ce dernier aurait mérité beaucoup plus d’attention de la part de Laurent Blanc. Il a souvent été question des choix tactiques du sélectionneur français qui a eu une approche trop timorée et défensive pendant les matches de l’euro. Pire, ce dernier ne semblait pas avoir de onze fixe. Chose que l’on élabore généralement pendant les matches amicaux. Relativement épargné par les critiques, Laurent Blanc n’est pas exempt de tout reproche dans le fiasco des bleus.
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