Que l’on soit clair, l’Italie n’a pas à rougir de sa ligne offensive. Avec des joueurs comme Balotelli, Cassano ou encore Gilardino, n’importe quel entraîneur serait satisfait. Cependant, la tactique employée par Prandelli, ne favorise pas pourtant un jeu fantasque porté vers l’avant. Malgré que Cassano le meilleur marqueur des phases de qualifications ait marqué 6 buts, ce serait mentir que de dire que l’attaque italienne fera peur à une équipe comme l’Espagne. Autre problème, l’Italie a le don de s’en sortir dans les phases finales avec beaucoup de chance. Comme l’en atteste son parcours en coupe du monde 2006 où les azzuris avaient eu leur salut grâce à une erreur d’arbitrage contre l’Australie. Cette chance, ils ne l’ont pas trouvé en 2010 en Afrique du Sud. C’est donc une équipe complètement imprévisible qui s’apprête à disputer le tournoi en juin prochain. Autre problème, la présence de l’Espagne dans son groupe. C’est avec ce choc que l’on pourra voir le véritable potentiel de cette équipe. Sans oublier la présence de la Croatie, équipe redoutable et la république d’Irlande, qui avait battu l’Italie en match amical sur le score de 2-0. Il n’y aura donc pas de match facile pour Prandelli et ses hommes, avec du coup, l’incapacité d’opérer un turn-over. Ce luxe sera sans doute réservé à l’Espagne.